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VIII
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INTRODUCTION.
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nuation et transcription; mais ces formes un peu solennelles ne furent pas longtemps observées; pour les actes ultérieurement apportés, la formule de l'enregistrement, beaucoup plus simple, se borne à déclarer que la donation transcrite a été insinuée par le donataire en personne, ou son procureur, auquel l'original a été rendu, les jour et an marqués.
Le premier registre des Insinuations, qui s'étend.du 11 septembre 153g aa 2 décembre 15/ito, est un petit in-folio de 384 feuillets, sur papier; tous les volumes suivants, jusqu'à la fin de la collection, sont de grands in-folio et forment une série ininterrompue de.-tog registres depuis l'année 15-to jusqu'en janvier 1791. Lors de l'apposition des scellés sur les archives du Châtelet en octobre 1791, ces registres faisaient partie da greffe de la Chambre civile, confié jusqu'à la Révolution aux soins de M. Moreau, et passèrent à cette époque entre les mains de M. Gabé, ancien greffier de la même Chambre, qui en fut institué gardien et transmit ce dépôt à M. Terrasse, chargé dé la conservation des archives judiciaires; ces registres sont aujourd'hui incorporés aux Archives nationales, série Y, sous les cotes Y 86 à Y ligli.
On s'abuserait singulièrement si l'on s'attendait à ne trouver dans la série des Insinuations que des donations proprement dites; tout acte comportant donation devait y être enregistré et y était transcrit souvent en double, parfois en triple et même quadruple exemplaire, suivant le nombre dés parties intéressées; c'est ainsi que l'on y rencontre de nombreux contrats de mariage ainsi que des testaments, au moins par extrait, pour ce qui concernait les donations faites par le testateur, même des contrats de vente, parce que, fréquemment, la donation de la plus-value y était mentionnée, des cessions, des transports et des transactions variées, telles que des contrats d'association commerciale, des actes d'adoption d'enfants trouvés. Par suite de la disparition de l'ancien état civil parisien, qui offrait naguère une source d'un prix inestimable, et en raison de la difficulté extrême que l'on éprouve à consulter les minutiers des notaires parisiens, la série des Insinuations du Châtelet peut, dans une certaine mesure, combler ces lacunes, d'jine part, et tenir lieu, d'autre part, de ces minutes si jalousement conservées qu'elles sont pour ainsi dire inaccessibles; on y trouve
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